Expositions

Les Biévrois aiment la photo

Le concours Les Biévrois aiment la photo permet de sélectionner une soixantaine d’images tirées en grand format et accrochées dans les rues du centre de la commune. Deux catégories cette année : une catégorie libre et une catégorie sur le thème de la vallée de la Bièvre.

Dans les rues de Bièvres
De début juin à fin juillet


Plusieurs expositions sont à découvrir durant la Foire. FLORE, l’artiste invitée de la commune de Bièvres sera à la maison des photographes et de l’image, Arnaud Vareille à la librairie-salon de thé, le Mille Feuilles, les images des lauréats du concours les Bièvrois aiment la photo seront dans les rues du centre de Bièvres, sans oublier les propositions du marché des artistes :

FLORE, Les rêveries de Lavinia 

FLORE est l’invitée de la commune de Bièvres à l’occasion de la Foire. Elle connait bien la manifestation, elle a été présidente du jury du marché des artistes lors de la 50e édition.
Artiste photographe franco-espagnole, elle vit et travaille entre Paris et son atelier dans les Hauts-de-France. Elle est représentée par la galerie Clémentine de la Féronnière.

Lauréate du Prix Nadar en 2020 et du Prix de l’Académie des beaux-arts – Marc Ladreit de Lacharrière en 2018, ses séries se réalisent sur le long cours, souvent lors de voyages, et sont acquises ou présentées dans différentes institutions prestigieuses comme le Musée du Petit Palais, la Bibliothèque nationale de France, le CNAP, en festival ainsi qu’à l’occasion de Paris Photo, Photo London, Photo Basel, Fotofever, Marrakech Art Fair, Daegu Art Fair ou la Snif Art Fair d’Osaka.

Loin de toute nostalgie, son travail, teinté de mélancolie, interroge le statut de l’image dans nos sociétés contemporaines et tente de proposer une alternative aux tourments du monde en invitant le spectateur à entrer dans son univers poétique. En parallèle de son activité artistique, FLORE est une pédagogue reconnue qui donne régulièrement des masterclass.

FLORE proposera une conférence le samedi 7 juin à 15h et une séance de dédicace à 17h.

Les rêveries de Lavinia

Avant que la maison de sa tante Louise ne soit vidée, FLORE y a découvert un long échange épistolaire avec une amie d’origine italienne nommée Lavinia. Ces lettres et ce prénom ont immédiatement fait écho au texte éponyme de George Sand : « Je n’aime plus que les voyages, la rêverie, la solitude, le bruit du monde, pour le traverser et en rire, puis la poésie pour supporter le passé.»

Elle a décidé d’évoquer par la photographie les états d’âme qui traversaient cette correspondance pour former un recueil d’impressions d’Italie d’une part et de l’autre le portrait en creux de Lavinia.

« Lavinia : ce prénom à consonance italienne d’origine latine évoque à lui seul un monde poétique, aux senteurs d’agrumes et de miel. Avec cette série, FLORE nous mène sur les traces d’un Grand Tour en Italie, un peu comme celui que faisaient les artistes romantiques du XIXe siècle : la technique qu’elle emploie, le léger flou et le grain des images, leur coloration qui rappelle les autochromes, tout contribue à nous faire voyager dans le temps.

Comme toujours chez FLORE, chacune de ses séries renvoie vers une part de son être, comme si celle-ci prenait racine dans une histoire plus grande et plus ancienne, comme si elle avait hérité du passé des autres et qu’elle voulait nous le faire vivre. (…)

Habitée par cette correspondance, FLORE sillonne l’Italie depuis dix ans. Voyage intérieur et initiatique, Les rêveries de Lavinia, nous mène de la côte Amalfitaine à la Sicile en passant par Florence, Rome, Naples, Milan, Turin, Venise et le Lac Majeur…

Empreintes de mélancolie, suspendues dans le temps, les photographies stimulent l’imagination et racontent l’histoire intemporelle d’un amour passionné, composée de déambulations dans les palais de la Renaissance italienne et leurs jardins. Des sculptures classiques viennent personnifier des amants, et le voyage est ponctué de paysages lumineux et de natures mortes délicates. Ces points de vue, propices à l’introspection, sont accentués par le détail sensuel des gestes et des sentiments figés dans le marbre, éveillant tous nos sens : on perçoit le velouté de la pierre, la fraîcheur de l’« Aqua Alta », le goût sucré du raisin et l’odeur du citron, on entend le chant des oiseaux et le froissement des draps, on ressent la caresse d’une main et la douceur du soleil un matin d’été. Chaque photographie met ainsi en parallèle l’esthétique du sublime et les sentiments, dans la plus grande tradition de l’art romantique. » Emmanuelle de l’Ecotais.

Maison des photographes et de l’image, rue de la terrasse

Samedi 7 juin
10h/12h30 et 13h30/18h

Dimanche 8 juin
10h/12h30 et 13h30/18h

Arnaud Vareille, Carpaccio

Photographe engagé dans la sensibilisation à la protection de l’environnement et de la biodiversité, Arnaud Vareille porte un regard curieux sur la matière naturelle … Il partage son activité de photographe entre ses travaux de portraitiste et ses recherches personnelles sur l’environnement et la biodiversité.
La série est intitulée Carpaccio car pour pouvoir observer les fruits et les légumes photographiés en semi-transparence, la lumière doit pouvoir passer en partie à travers, ce qui conduit Arnaud Vareille à les couper en tranches fines. C’est un travail d’exploration des formes, des textures, des couleurs.

Le Mille Feuille, 28 rue de l’Église

Samedi 7 juin
10h30/19h

Dimanche 8 juin
10h30/18h